▬ Nom : Hauntler
▬ Prénom : Rachaelle
▬ Origines : Célestes
▬ Âge : Y a un moment où on arrête de tenir le compte, vous savez. D'ailleurs, ce n'est pas une question que l'on pose à une femme.
▬ Âge physique : La quarantaine
▬ Sexe : Féminin. Il paraît.

▬ Habitude(s) / Manie(s) :
▬ Phobie(s) / Crainte(s) : Qu'un de ses congénères emplumés la retrouve et décide d'achever le sale boulot. Qu'une guerre de la même ampleur que la précédente éclate encore une fois.
▬ Devise : L'information, c'est le pouvoir.

▬ Groupe souhaité : Anges Gris
▬ Rang personnalisé :
▬ Métier : Officiellement, elle gère une grande agence de vidéosurveillance privée. Officieusement, c'est surtout une excellente informatrice qui a des yeux et des oreilles un peu partout dans Naniwa. Sa toile s'étendant jusque dans les recoins les plus sombres, elle saura vous renseigner quoi que vous lui demandiez. Ou presque, l'omniscience ne fait pas partie de ses qualités après tout. Néanmoins, tâchez de vous rappeler que tout a un prix ici-bas, quel qu'il soit.

▬ Caractère :

▬ Physique : 1m75, plutôt grande pour une nana. Des épaules carrées, une silhouette nerveuse et longiligne et pas vraiment de forme pour venir harmoniser l’ensemble. Sèche, juste du muscle : du genre de ceux qui font de la course de fond plutôt que des haltères, et pas un pet de graisse dans tout ça. Rachaelle n’est pas du genre à rester lézarder sous sa couette toute la journée en bouffant des plats précuits devant le journal télévisé. L'oisiveté et la paresse, elle exècre ça. Il lui faut de l'action, à Rachaelle, elle a besoin de bouger. L'inactivité ? Non merci.

Rachaelle, c’est pas le summum du féminisme, c’est pas le summum de la classe non plus mais elle se démerde quand même pas trop mal dans ces deux domaines là. C’est vrai qu’elle ne respire pas la frivolité ou la coquetterie, mais il ne viendrait à l’idée de personne, en l’apercevant, de remettre en cause sa condition de femme.
Très naturelle, elle ne cherche pas particulièrement à se mettre en valeur mais reste toutefois soignée et toujours impeccable. Une petite touche de maquillage pour faire ressortir le bleu profond de ses iris ; aucun bijoux sinon deux anneaux ternis à l'oreille gauche ; vêtements sobres mais de bonne coupe, épousant son corps sans le mouler vulgairement ; des chaussures plates, confortables et pratiques mais loin du stéréotype "vieilles baskets pouraves et défoncées" – elles sont noires, comme à peu près tout ce qu’elle porte : madame privilégie la discrétion sur l’exubérance. Beaucoup plus efficace.

Son véritable problème, en fait, c’est qu’elle a le charisme d’une huître. Au premier abord, elle n’inspire ni sympathie ni confiance, simplement une personne qu’on côtoie parce qu’on n’a pas vraiment d’autre choix. Son visage dérangeant met facilement mal à l’aise et, loin d'essayer d'arranger les choses, elle semble parfois s'amuser des réactions de certaines personnes, incapables de la regarder bien en face sans être irrémédiablement attirées par l’énorme balafre qui lui défigure la moitié du visage.
Souvenir charmant d’un ex-compagnon angélique, la blessure qui a autrefois bien failli lui coûter la vie a laissé derrière elle une longue et épaisse cicatrice qui naît sur sa tempe, longe l’oreille avant de se perdre dans le cou. Avec en bonus une paralysie faciale de la partie droite de son visage et la perte définitive de son audition, l’oreille interne ayant été trop endommagée pour se rétablir. Et puis comme si ce n'était pas assez, elle y a également laissé un œil. Ce dernier étant devenu vitreux, elle l'a fait remplacer par un œil de verre très réaliste, si ce n'est sa fixité permanente. On comprend aisément qu'elle soit amenée à avoir des réaction parfois très violente lorsqu’on s’approche d’elle par ce côté.